Je ne m’en lasse pas, j’avoue.

Lire et relire les grands auteurs et fouiller leurs phrases jusqu’à la racine, m’en imprégner pour comprendre comment elles fonctionnent et donc comment faire fonctionner les miennes est un plaisir.

Comme je l’ai déjà écrit ici, les techniques d’écriture créative nous expliquent que les romans oscillent entre les textes centrés sur le personnage et ceux qui tiennent par leur intrigue, alors que pour Flaubert, le but ultime, était un roman basé sur le style.

Oui, le style. Et là, tout d’un coup, il n’y a plus personne, plus de masterclass, plus de manuels, plus de méthode, plus de recettes. Et pourquoi donc ?

Le style est cette assiduité indéfinissable qui fait qu’on passe toute sa vie à écrire avec un plaisir sans bornes parce qu’on sait qu’on n’y arrivera jamais.

Non, je n’aime pas me faire mal. Approfondir son art fait au contraire du bien. Vous en doutez ? Je vous laisse essayer.

Pour vous motiver, voici un florilège de ce que quelques écrivains du XXe siècle pensent du style :