Je crois qu’on a tous vécu (et qu’on vivra encore) ce moment pénible de la scène qui ne marche pas. On la lit, on la relit, on l’a retravaillée douze fois et ça ne marche toujours pas. Ça accroche, c’est mou, ça patine, c’est trop long, c’est trop court…

Nos bêta-lecteurs eux-mêmes nous donnent des conseils contradictoires. Le seul point sur lequel tout le monde soit d’accord c’est que ça ne fonctionne pas. Oui, mais pourquoi ?

« Comment écrire des scènes en 21 jours » d’Anaël Verdier peut nous aider à remédier au problème : d’abord en nous aidant à poser le diagnostic.

Les causes sont souvent multiples. Avec ce petit livre, nous apprenons ce qui fait qu’une scène fonctionne et donc, ce qui fait qu’elle échoue à atteindre son objectif. Car tout est là : quel est l’objectif de la scène ? Celui-ci défini, tout devient plus simple et plus efficace. Nous savons alors quels moyens utiliser, quels outils mais aussi quelle voie emprunter.

Nous pouvons remédier enfin au problème.

Le guide est rempli d’exercices, de petits défis qui nous font travailler un aspect particulier. Grâce à eux, nous apprenons à en tenir compte et à ne plus les oublier.

Presque tout est traité : l’intrigue, le mystère, le mouvement, les sensations, le rythme, l’impact sur le lecteur et bien sûr les ouvertures et fermetures de scènes.

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Le livre se présente sous la forme d’une méthode en 21 jours. On peut la suivre ou se contenter de picorer des éléments au fil des chapitres mais certains ne prennent sens que si l’on a bien perçu le fonctionnement des autres. À chacun son rythme !

Le pire reste quand même de constater, après avoir remis sa scène cent fois sur le métier, que le mieux est de… la supprimer !

C’est ce qui vient de m’arriver dans l’écriture du feuilleton auquel je travaille en ce moment…

Eh oui ! Même si ça nous fait enrager, c’est mieux pour le texte lui-même, et c’est tout ce qui compte, non ?

Vous aussi vous avez hurlé en supprimant la scène sur laquelle vous aviez passé trois semaines ? 😀