Parution : « Une échappée vers le ciel »

Parution : « Une échappée vers le ciel »

C’est le premier numéro de la revue OUAT !

Il comporte des nouvelles de Gabrielle Dubasqui, Frédéric Lyvins et Fabrice Pittet mais aussi des dossiers sur l’imaginaire russe et la science-fiction au théâtre, ainsi qu’une interview de Serge Brussolo !

Dans « Une échappée vers le ciel », ma nouvelle de science-fiction qui ouvre la revue, vous trouverez des ondes électro-magnétiques, une carpe, des bases militarisées sur une Terre mourante, d’étranges kymainopractes et un vaisseau fonçant dans l’espace droit sur l’héliopause, là où s’arrêtent les vents solaires… Y a-t-il un espoir dans l’espace pour une humanité en voie d’extinction sur sa propre planète ?

Un petit extrait pour le plaisir :

« Au commencement étaient les électrosensibles. Moqués
pour cette maladie considérée par beaucoup comme imaginaire,
ils avaient trouvé refuge à l’écart des Zones saines, dans les
campagnes profondes aux sols empoisonnés, loin des pylônes,
des antennes, des modems et même des fours à micro-ondes. On
les avait oubliés. Livrés à eux-mêmes, certains de ces « com-
pagnons de mauvaises ondes » avaient survécu aux guérillas
rurales et aux juntes des micro-nations, s’étaient retrouvés pour
partager leurs malheurs et avaient vite perçu des fluctuations
précises, celles des êtres et des choses, de l’herbe, du centre de
la Terre, des stations spatiales et des rovers martiens. Ensemble,
ils avaient appris à les apprivoiser – elles pouvaient tuer –, à
en créer de nouvelles et à les transmettre. Ils étaient devenus
des « faiseurs d’ondes ». La langue administrative, qui croyait
maîtriser cette puissance en lui donnant un nom, les appelait
« kymainopractes ». À l’annonce de ces bonnes nouvelles, les
généraux avaient souri – de telles capacités résolvaient le pro-
blème de communication dans l’immensité de l’espace, espoir
des habitants d’une planète moribonde – et le retour en grâce
des bannis avait suivi, assorti d’un conditionnement mental
obligatoire. »

Cette mise en bouche vous donne-t-elle envie de lire la suite ?

On peut se procurer la revue sur le site de l’éditeur.

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