Comment j’ai écrit un feuilleton

Quand Sophie CARMONA, éditrice de la revue numérique Le contre-hasard, m’a proposé il y a quelques mois d’écrire un feuilleton à parution hebdomadaire, j’ai adoré l’idée et j’ai dit oui.
Et ensuite je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir raconter… 😅
J’avais déjà écrit une série d’horreur, Extinction party, pour feu l’application Rocambole et j’avais bien aimé l’expérience . Cette fois, j’avais envie d’explorer une nouvelle forme et un nouveau genre. Pourquoi ? Parce que je finalise actuellement un roman de 720 000 signes sur lequel je travaille depuis 4 ans et que j’avais besoin de m’aérer l’esprit en explorant des territoires qui ne me sont pas familiers.
Alors, ce feuilleton ?
Ça cogitait dans ma tête : « Et si je m’inspirais des créateurs du genre, les Eugène Sue et consorts ? Et si, comme eux, je détournais (de loin) des faits divers (sacré défi pour moi qui n’écris d’ordinaire que sur de la fiction pure) ? Et si je cherchais à créer du suspense et de l’émotion tout en proposant une petite énigme au lecteur ? » Miam !
Ça commençait à devenir amusant et stimulant à la fois.
Et quelle méthode utiliser?
Réflexion et préparation comme d’habitude ? Euh… vu le délai (deux mois), impossible. Alors que faire ? Il restait le mode « jardinier ». Un fonctionnement que je ne pratique presque jamais.
Je me suis dit que, quitte à explorer autre chose autant aussi tenter une nouvelle technique.
J’ai donc profité de ma retraite d’écriture cet été avec d’autres auteurs pour développer mon projet (parce que j’avais quand même effectué beaucoup de recherches qu’il fallait mettre au clair).
Le résultat a été relu et amélioré grâce au regard sagace de bêta-lectrices expertes : Nadège, Shizukan et Lofarr, que je remercie chaleureusement.
Et ça raconte quoi?
L’histoire est très librement inspirée de deux faits divers non élucidés. Elle commence par une disparition en 1957, dans la cour d’une ferme bourguignonne.
Et il y est question d’une Dauphine bleue.
Pour savoir le reste, il faut lire le texte 😄.
Alors, un feuilleton noir d’une page chaque mercredi, ça vous tente ?
Je vous laisse découvrir le premier épisode ici.