Rencontre d’une gravure et d’un texte
Rendez-vous nocturne/ Trois petits babiroussas, dans un numéro de la revue numérique Phusis consacré à l’animalisme.
Sabine Delahaut est une artiste-graveuse belge aux univers fascinants.
Nous nous sommes rencontrées en Corse du Sud, pendant le @festival_altaleghje et je suis restée éblouie devant l’humour, les matières, la fluidité animalo-humaine de ses gravures et leurs interrogations sociétales.
Alors quand on m’a demandé une illustration pour ma nouvelle « Trois petits babiroussas » dans le numéro de la revue Phusis consacré à l’animalisme, j’ai tout de suite pensé à elle.
Très aimablement, elle a lu mon texte et sélectionné plusieurs de ses œuvres pour que je choisisse celle qui me convenait. Je ne saurais trop la remercier de m’avoir donné de son temps alors qu’elle est à quelques jours de l’inauguration de l’exposition « Morsures #3 » à l’Archipel (dans la magnifique petite ville de Fouesnant que je connais bien) dont elle est la commissaire — un travail de près d’un an…
J’en profite d’ailleurs pour vous inviter à découvrir la large palette des artistes présentés, de 21 à 82 ans, qui portent un regard engagé autant qu’esthétique sur nos mondes.
Si Sabine et moi avons choisi cette gravure sur cuivre, intitulée « rendez-vous nocturne », c’est parce qu’on y trouve de l’animal, de l’univers, de la mer évaporée et du mystère cosmique, comme dans ma nouvelle.
Je remercie également Sophie Carmona rédactrice en chef littérature de Phusis pour nos échanges à propos de mon texte.
D’ailleurs cette nouvelle, que raconte-t-elle? La joie pure d’être un animal, avec une conception du temps différente de celle des humains. Et comme le titre l’indique, les héros sont des babiroussas !
Si vous voulez vous sentir babiroussa l’espace de 7000 signes, rendez-vous sur le site de la revue (lien vers le texte) pour vous rouler dans la boue d’un fleuve indonésien asséché !